Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

08/02/2018

l'oeil & la plume... psychorama holographique VI

nuageshublot3contrstrecadré.jpg
texte & collage de jlmi
 

 

 

 

La vie, d’un improbable possible à un impossible probable

Le chant des vivants sur la partition du silence

L’impression soudaine d’exister

Réponse : L’abandon d’un fardeau

Question : Le passé comme terre étrangère

L’étrange éclat des larmes de verre

Le miroir trompeur de la surface de l’eau

Les ronds dans l’eau de la mémoire

Le souvenir d’un souvenir

La fadeur d’une blême inconsistance

L’effacement des pas dans la neige

L’immensité des  vides du temps

La porte à la racine du monde

La lumière dans les champs de nulle fleur

L’implosion des ténèbres en une gerbe d’images

Le grand murmure tranquille de la nature

L’ombre du pommier vivante au moindre souffle d’air

La lumière délavée d’une lune calcaire

Le jour d’après le jour après jour

Le hors nid / horny hors norme

L’homme au front tatoué d’étoiles avec des larmes de musique plein les yeux

Réponse : Quel est le sexe d’une carotte

Question : Quel est le sexe de l’Être humain

L’objet inconnu apporté par le vent

La tête fluide comme fixée sur moins que rien

L’illusion du visible

L’expérience de la lumière

Réponse : Le désir de mettre des fleurs mortes dans un vase empli d’eau

Question : La voie du noir au blanc

L’élégance du renoncement à la couleur

 

Réponse : geyser & goutte-à-goutte

Question :  changer les choses

 

L’impérieuse nécessité d’un hublot dans les nuages

Le bruit d’une chute de feuilles mortes dans le vide

 

07/02/2018

l'oeil & la plume... atelier poste du matin

BTengrenage+atelierREDclear.jpg
texte de bruno toméra                                                                                                                  collage  jlmi  2013

 

 

Le vent déploie ses songes de tulle gras

sur les blessures des songes métalliques.

Légers coups de burin

contre les roches friables de l'esprit

Fissures érosion

rien ne persiste vraiment

des normes giratoires des simagrées sociales.

Ma vie coincée entre les mors de l'étau

je fraise l'angle des émotions

je serai mort depuis longtemps

sans cette précision de l'ajustage.

Limailles de l'ébarbage des années

Poussières amas du moi

entassées dans des caisses de conventions.

le peu de soi écrasé par la frime

des non-dits condescendants

Le peu de soit autre que chiffre à sondage

le peu de soi assourdi par la si publicitaire normalité

ce peu de soi quotidien dans les salles d'attente

de l'extraordinaire et de la solidarité

comme un apprentissage du merveilleux

PARLE CAMARADE

Ne te tais plus. 

 

04/02/2018

l'oeil & la plume... les femmes sont nées libres

danse paysans.jpg
texte de jean de meung  vers 1300                                                                               ill. anonyme du moyen-âge
 

Les femmes sont nées libres

car Nature n’est pas si sotte

qu’elle fasse naître Marotte

seulement pour son Robichon

et non plus, si bien regardons

Robichon pour la Mariette

ni pour Agnès, ni pour Perrette,

mais nous a fait, mon fils, n’en doute

toutes pour tous et tous pour toutes.

 

Chacune pour chacun commune

et chacun commun à chacune.