21/06/2017
l'oeil & la plume... L’instant unique de l’évaporation de la tête dans l’oreiller
texte & toile de jlmi 2004
Le rêve en attente jusqu’à l’ivresse pour vivre sa vie de rêve
La voie du phénomène vibratoire d’une rue
L’instant unique de l’évaporation de la tête dans l’oreiller
Le deuxième étage du monde comme verroterie du salut
Le suicide comme un raccourci vers l’action révoltée
Les visages noyés de l’intérieur par la fonte des glaces
La solitude juste à portée de la main en train de se tendre
L’odeur de l’interdit comme partie intégrante de l’existence
La vague accepte dans son déferlement la beauté qu’elle ne voit pas
L’enfant de l’orage pas étonné de s’entendre grandir
Les chiens endormis au coin de ma cervelle
La chute vertigineuse dans le tourbillon du Temps
Le délire dément du don non démenti du ‘’Dharma’’ de JK
La profondeur solide de la pierre musicale d’un escalier liquide
La question : est-ce que les chauve-souris… dans les cheveux…
La réponse : si on tourne en rond, on n’arrive jamais
Le cauchemar de tableau noir d’une ardoise dans un bar
L’air cru de froid malgré un feu de pierres noires à l’odeur assoiffante
La question : dis moi ce que tu dois…
La réponse : mon âme contre un peu de liquide
Les spectres en suspens, demande subliminale de laideur
La réponse : Parfois oui. Souvent non !
La question : tout périra y compris les périls…
L’escalier liquide au rivage inégal où l’humain apocalypse
Les échelles volantes pour ambuler dans les heures mortes
La soudaine pulsation désordonnée de l’artère humérale ou du nerf médian – va savoir - à l’antérieur du coude gauche
Le destin fossoyeur de l’intemporalité du temps
Les équinoxes équivoques des soleils de silence
La réponse : en des errances de déshérences urbaines
La question : l’ailleurs …
Le refuge en terre masaï d’Edgar Allan Poë
Le germe de perversion des nuages constructeurs de bateaux
L’empathie d’une grande goulée de blanc gommé
La réponse : du semblable au semblable
La question : d’aujourd’hui à demain…
00:29 Publié dans l'oeil & la plume | Lien permanent | Commentaires (1)
19/06/2017
l'oeil & la plume... sang d'encre
Oui, comme ça, au premier regard, on pourrait dire que ce sont des antennes dressées dans l’entre deux, cette zone des esprits, des secrets des univers, des… et seuls ceux qui en captent la fréquence et jouent de la bande passante peuvent comprendre et lors en sourire car ils sont protégés.
Mais vous, oui vous, qui ne percevez que de simples hachures, simples traits d’encre noire sur papier blanc. Pauvres de vous, je ne donne pas cher de votre santé mentale !
Oui, car il y en a à se faire un Sang d’Encre face à ces Totems aux multis’yeux en charge de la protection des Gens & des Biens du Village des Chasseurs de Chimères, les Bienheureux, les Béats, tous ces ‘’misérables-non-rentables’’, ces Bâtisseurs de Cathédrales aériennes, ces Charpentiers de Vaisseaux fantômes, ces Touilleurs d’encre ou de peinture, d’images ou de mots.
Alors en vérité je vous le dit, regardez-les bien ces Totems… & bonne chance pour le Voyage.
00:18 Publié dans l'oeil & la plume | Lien permanent | Commentaires (0)
18/06/2017
l'oeil & la plume... sous
Sous les néons
Sous la lune figée
Sous le ciel froissé
Sous les gouttières
Sous les cendres
Sous les larmes
Sous un pont
Sous le déluge
Sous le soleil
Sous le ciel cru
Sous les piliers du monde
Sous les balles perdues
Sous les rires
Sous la dentelle
Sous nos pieds
Sous les charniers
Sous les grimaces
Sous le sable
Sous les pavés
Sous la peau
Sous l’orage
Sous le comptoir
Sous la pluie
Sous le scalpel
Sous les paupières
Sous l’avalanche
Sous les lits
Sous la chair
Sous nos yeux
L’indifférence
cette version a été ainsi modifiée (voir commentaire)
sous le soleil
sous les néons
sous les étoiles
sous les ponts
sous les cendres
sous les larmes
sous les gouttières
sous la lune figée
sous le ciel cru
sous les papiers
sous la dentelle
sous nos pieds
sous les balles
sous les grimaces
sous les rasoirs
sous les charniers
sous le comptoir
sous les billets
sous les cartons
Sous le sable
sous la peau
sous la table
sous l’orage
sous les bombes
sous l’évier
sous nos yeux
l’indifférence
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