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27/09/2017

l'oeil & la plume... chanson enjazzée d'Uzeste

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texte de Lo                                                                                                                                    collage  jlmi  2013
 

Quand le jazz est là

et que la java

ne s'en va pas

c'est qu'Lubat est par là

Ce vieux renard l'hermite, amusiqueur fou

fou à nous rendre jaloux

est parmi nous

ça va scatter en hispano gascon

ça va swinguer au diapason

Portal et Becker, pour une ultime partition

nous scotchent au firmament

en apesanteur, hors tempo, bref instant

 de transe, avant l'atterrissage

nos tympans décompressent

nos yeux brillent

nous sommes groggy

et encore sous le charme, ébahis !

 

 

26/09/2017

l'oeil & la plume... maison verte

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texte de finuala dowling                                                                                                  photo  jlmi  2004 + chat !

 

Je vis dans une grande maison verte

avec ma fille et trois chiens.

On y rencontre une sœur aussi

un frère certainement

et une mère (grand).

 

Ni mari

ni chat.

 

Des gens parfois s’enquièrent au sujet du chat.

 

22/09/2017

l'oeil & la plume... psychorama holographique III

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texte & photocollage  jean-louis millet
 
 

L’homme plus sérieux qu’un cancer dans le ventre du monde triste et beau

Les racines de nos vies molles plongées dans le sang des peuples piétinés

Les peuples singuliers frappés d’interdit

L’incompréhensible terreur semée au nom d’un dieu du livre

Les paroles de sable et d’eau de la propaganda bernaysienne

Les scènes obscènes de l’arène des murènes politiques

L’amphigouri syncréto-mimétique du discours politique asthénique mondialisé

L’info du jour : Christophe Colomb serait mort dans un bordel levantin de Carthagène en mars 1491. Alors, qui a débarqué sur Guanahani en octobre 1492 ?

Le concours d’abjections bancaires ouvert comme toujours 24/24, 7/7

La simiesque insolence des tout frais enrichis en quatre roues motrices de ville

Le voyageur immobile – costumo-cravaté - au volant de son résidu rouillé de Land Rover modèle Daktari dans les rues de Paris

La grande tristesse des solitaires de la nuit, peuple des boîtes à gueule de (dé)fêtes des petits matins

Le mensonge implicite des silences explicites

Les ricochets de l’espoir à la surface des choses

Réponse : Partout et nulle part !

Question : Où se trouve le bonheur ?

La face cachée du paramètre de solubilité δ d’Hildebrand

L’envie de vide face à une bouteille pleine

Les géants aux ailes rompues traînant leurs polynévrites dès huit heures du matin, de supérette en supérette, cans de ‘’8.6’’  bien en pogne

Le temps passé – perdu ? -  à fixer les présents à l’ombre des futurs

Les visions des premiers matins du monde

La vision de près disponible avant dix neuf heures

Les grappes grises et mauves de la glycine au dessus de la porte de pierre

Le vertige des grands silences

La lumière bleue des éclairs d’un orage sec sur fond de nuit marine

L’orage enragé acharné sur une terre brûlée

Le vent, la pluie, la vie toujours à l’esprit

Réponse : La sensation de vivre

Question : le sens de la vie ?

L’allumeur de soleil au milieu de la rue Sans Lune

Le voyage en patinette rouge jusqu’au trottoir d’en face

La flèche jaune d’une perruche poursuivie par un étourneau

Réponse : l’écorché d’un bœuf au mur carrelé de blanc d’une boucherie

Question : la carte du tendre ?

L’odeur d’une peau portée par un désir naissant

La tête toujours pleine de doutes mais la Voie toujours riche de promesses

Question : quel est le temps le plus long, celui d’avant notre naissance ou celui d’après notre mort ?

Réponse :  Â, sô desu ka Takahisa Zeze San !     Oui, merci d’avoir posé la seule vraie question !  pour la réponse on repassera…

 

L’au-delà du lointain le plus lointain, comme un aveugle

La vision des choses avec les yeux de la pluie

La poussière de ton corps tremblant dans la lumière

L’incandescence avant l’effondrement en cendres