30/10/2017
l'oeil & la plume... merci pour le silence pendant la représentation de l'existence
Des humains, j'en ai puisé deux amis
c'est peu et énorme mais se donner
en pâture demande une ouverture
que j'ai condamné après que l'un
d'eux repliant son extrait de naissance
a tiré sa révérence d'un coup de lassitude avancée.
Le slalom universel nécessite des entre-chats
je sais si peu danser ou sur la corde raide
me sentant plus à l'aise.
Décalquer les traits d'une figure quand accessoirement
tout vous parait vain est une prouesse de comédien,
entendre les mots cent mille fois interprétés, fatigue,
au lever du rideau l'impression du scénario est inchangé.
Le maquillage de la séduction souvent se liquéfie
sur le visage d'un clown triste le fard dégoulinant
vers le pathétique enduit de la tête au pied.
Les envolées émerveillées m'inclinent à rigoler au bout
de quelques minutes si elles ne sont honnêtes, deviennent
des habitudes fripées brandies d'un creux chapeau de magicien.
L'amour, l'amitié sont des espaces non fléchés
où le silence n'a nul besoin d'être meublé.
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26/10/2017
l'oeil & la plume... écume de chair
étendue
les yeux au ciel
terre vent
les parfums
de bruyère
dans les profondeurs
un secret frémissement
prélude à la fièvre
la chair s’ouvre
braise
quintessence et volupté
le corps vibre
sous les doigts mélomanes
la musique se fait
pressante
bouton rose rougissant
frissons au miel des cuisses
la vague monte crescendo
jaillir jouir
renversée
les yeux noyés de ciel
étendue
sur la terre
parfums de bruyère
une femme
vient de naître
version 2017
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25/10/2017
l'oeil & la plume... au revers de Prévert
texte de isabelle le gouic photocollage jlmi 2013
Au revers des feuilles mortes
Allant, vers le lointain hiver
l'hiver lointain, vert, allant
aux alentours et à l'envers dans un pré vert
L'an nouveau aux entournures allant vers l'hiver
tournure de l'hiver allant en verlan à l'envers du vert
Au revers des feuilles mortes, le poème de Prévert
Prévert à pied dans les feuilles du nouveau poème
la peau aime les pieds de Prévert et les notes de Kosma
Kosma dans le pré vert, les pieds nus sur l'herbe
poème nu aux entournures sur l'herbe de Kosma
la peau nue des amours mortes comme un poème aux herbes
Ramure des verbes verts de Prévert sous un réverbère en l'air
revers du verbe, amour à l'envers, Prévert en réverbère
dans le pré vert, les feuilles mortes manquent à l'appel
Chanson allant vers l'horizon, dans le lointain hiver
Peau nue aux entournures, tournure aux alentours et à l'envers d'un réverbère
au revers des amours mortes, la ramure des pieds nus de Prévert
Vert pré prévalant au verlan...
Mais où est passée l'herbe ?
Pardon, je l'ai ramassée à la pelle
mes souvenirs et mes regrets aussi
et elle est partie
fumée à l'envers.
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