30/06/2017
l'oreille d'un sourd ... Alabama Shakes
You ain't alone, so why you lonely?
Tu n'es pas seul, alors pourquoi es-tu comme ça ?
There you go on the dark end of the street
Là tu vas à l'extrémité sombre de la rue
Are you scared to tell somebody how you feel about somebody?
As-tu peur de dire à quelqu'un ce que tu ressens pour lui?
Are you scared what somebody's gonna think?
As-tu peur de ce que ce qu'il va penser?
Or are you scared to wear your heart out on your sleeve?
Ou as-tu peur de mettre ton coeur à nu?
Are you scared of me?
As-tu peur de moi?
'Cause I'm scared the bomb gonna take me away
Parce que j'ai peur de la bombe qui pourrait m'emporter
oh, but I really don't know what I got to say
oh, mais je ne sais pas vraiment ce que je dis
Alright! Alright! Alright! Alright! Hey!
Très bien! Très bien! Très bien! Très bien! Hey!
1-2-3, are you too scared to dance for me?
1-2-3, as-tu trop peur de danser pour moi?
Come on baby bite the bullet or tug my sleeve.
Allez, viens, sers les dents ou accroche-toi à moi.
Or are you too scared out on your own two feet?
Ou as-tu trop peur de ne pas assurer?
We really ain't that different, you and me
On n'est vraiment pas si différents, toi et moi
'Cause I'm scared the storm gonna take me away.
Parce que j'ai peur de l'orage qui va m'emporter.
But I really don't know what I got to say
Mais je ne sais pas vraiment ce que je dis
Alright! Alright! Hold on! Hold on! Hold On! Hey!
Très bien! Très bien! Accroche-toi! Accroche-toi! Accroche-toi! Hey!
Cry, if you gonna cry, then c'mon cry with me
Pleure, si tu veux pleurer, mais viens pleurer avec moi
Cry, if you gonna cry, then c'mon cry with me
Pleure, si tu veux pleurer, mais viens pleurer avec moi
You, you ain't alone...
Toi, tu n'es pas seul ...
Just let me be your ticket home...
Laisse-moi être ton billet de retour ...
You, you ain't alone,
Toi, tu n'es pas seul,
Just let me be your ticket home...
Laisse-moi être ton billet de retour ...
You ain't alone, just let me be your ticket home
Tu n'es pas seul, laisse-moi être ton billet de retour
trad jlmi commentaires/corrections bienvenus
00:50 Publié dans l'oreille d'un sourd | Lien permanent | Commentaires (0)
29/06/2017
L’œil & la plume... mutilation génitale
On peut les voir,
ces hommes blancs
et ces femmes noires
si étranges,
parcourir l’Europe
à toute vitesse
dans leurs Porsches et leurs Jaguars,
certains d’entre eux frappant outre-mer.
Ils ont des couteaux tranchants avides
de couper de jeunes bites, de jeunes vulves.
Ce sont les circonciseurs et les exciseuses,
impatiemment attendus
et payés abondamment
et célébrés.
Avec beaucoup
d’émotion et de joie
et de petits extras.
Qu’est-ce qu’un bourreau
ou même un putain
de Général des Armées
comparés à eux?
traduit par Walter Ruhlmann
00:45 Publié dans l'oeil & la plume | Lien permanent | Commentaires (0)
28/06/2017
l'oeil & la plume... le meilleur coup de la terre
Elle arrive de loin, du fin fond du grouillant clinquant de la rue piétonne,
enveloppe flottante de tissu noir avec dessus un bonnet jaune troué,
les gens affairés ou nonchalants s'écartent désorientés par cette apparition
évadée d'une craquelure d'une toile de Jérôme Bosch.
- T'as une clope et une petite pièce ?
Elle pue
elle n'a pas d'âge
antiquaire d'elle même
elle transbahute le présent défraîchi
dans deux sacs éreintés
par le poids de l'essentiel capharnaüm
de l'inutilité.
Je lui donne la clope et tire de ma
poche un bifton de cinq euros.
- Sympa mon gars
tu veux en siffler un ?
- Je veux bien.
Elle sort d'un des cabas
2 gobelets plastique cradots et un litre entamé
- Bois mon gars, beau temps aujourd'hui...
Nous buvons le picrate acide sous le soleil au milieu de l'agitation.
Je trinque avec la barmaid des enfers et c'est bon.
- J'aurais vingt piges de moins, je t'aurais fait ton affaire...
j'étais belle, ça me connaissait les beaux mecs... O des beaux gars...
Qu'elle rajoute
- J'en doute pas, madame.
Elle sourit, des souvenirs clairsemés et joyeux doivent se superposer
sur les capricieux écrans de sa mémoire.
- Faut que j'y aille, j'ai des affaires à régler.
Qu'elle dit d'un coup le regard gelé et perdu dans la nuit
d'un hiver instantané.
Elle se barre, trottinant instable sur les pavés
vers une aléatoire prolongation de l'existence.
Je la rattrape, lui colle une bise sur la joue
et lui dit
- Sûr madame, Vous êtes le meilleur coup de la terre.
00:14 Publié dans l'oeil & la plume | Lien permanent | Commentaires (0)