23/09/2017
l'oreille d'un sourd... Léo Delibes
00:27 Publié dans l'oreille d'un sourd | Lien permanent | Commentaires (0)
22/09/2017
l'oeil & la plume... psychorama holographique III
L’homme plus sérieux qu’un cancer dans le ventre du monde triste et beau
Les racines de nos vies molles plongées dans le sang des peuples piétinés
Les peuples singuliers frappés d’interdit
L’incompréhensible terreur semée au nom d’un dieu du livre
Les paroles de sable et d’eau de la propaganda bernaysienne
Les scènes obscènes de l’arène des murènes politiques
L’amphigouri syncréto-mimétique du discours politique asthénique mondialisé
L’info du jour : Christophe Colomb serait mort dans un bordel levantin de Carthagène en mars 1491. Alors, qui a débarqué sur Guanahani en octobre 1492 ?
Le concours d’abjections bancaires ouvert comme toujours 24/24, 7/7
La simiesque insolence des tout frais enrichis en quatre roues motrices de ville
Le voyageur immobile – costumo-cravaté - au volant de son résidu rouillé de Land Rover modèle Daktari dans les rues de Paris
La grande tristesse des solitaires de la nuit, peuple des boîtes à gueule de (dé)fêtes des petits matins
Le mensonge implicite des silences explicites
Les ricochets de l’espoir à la surface des choses
Réponse : Partout et nulle part !
Question : Où se trouve le bonheur ?
La face cachée du paramètre de solubilité δ d’Hildebrand
L’envie de vide face à une bouteille pleine
Les géants aux ailes rompues traînant leurs polynévrites dès huit heures du matin, de supérette en supérette, cans de ‘’8.6’’ bien en pogne
Le temps passé – perdu ? - à fixer les présents à l’ombre des futurs
Les visions des premiers matins du monde
La vision de près disponible avant dix neuf heures
Les grappes grises et mauves de la glycine au dessus de la porte de pierre
Le vertige des grands silences
La lumière bleue des éclairs d’un orage sec sur fond de nuit marine
L’orage enragé acharné sur une terre brûlée
Le vent, la pluie, la vie toujours à l’esprit
Réponse : La sensation de vivre
Question : le sens de la vie ?
L’allumeur de soleil au milieu de la rue Sans Lune
Le voyage en patinette rouge jusqu’au trottoir d’en face
La flèche jaune d’une perruche poursuivie par un étourneau
Réponse : l’écorché d’un bœuf au mur carrelé de blanc d’une boucherie
Question : la carte du tendre ?
L’odeur d’une peau portée par un désir naissant
La tête toujours pleine de doutes mais la Voie toujours riche de promesses
Question : quel est le temps le plus long, celui d’avant notre naissance ou celui d’après notre mort ?
Réponse : Â, sô desu ka Takahisa Zeze San ! Oui, merci d’avoir posé la seule vraie question ! pour la réponse on repassera…
L’au-delà du lointain le plus lointain, comme un aveugle
La vision des choses avec les yeux de la pluie
La poussière de ton corps tremblant dans la lumière
L’incandescence avant l’effondrement en cendres
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21/09/2017
l'oeil & la plume... la théorie de l'amour.....
La théorie de l’amour du lever du soleil après que l’intervention chirurgicale se soit déroulée comme un plan sans accroc
les Divinités décident-elles à pile ou face ou arrive-t-il que nous ayons
droit à un traitement de faveur ?
j’ai toujours aimé les levers de soleil et vendredi,
la doctoresse me confie qu’elle se préparait
à remplir un dossier de prise
en charge à 100%
comme pour tout bon cancer, la pneumologue aussi
pensait que j’étais piqué au poumon, mais
j’ai de la chance dans mon malheur, à l’arrivée
tout est bénin à
100%, (cela arrive parfois pour les plus heureux)
n’empêche que je trouve les médecins
spécialistes et généralistes
bien effrayant tout d’un coup
et ce soir la fille que j’aurai pu tant aimer
avait les cheveux rouges mais ce n’était
pas pour moi et ce qui reste du monde est dans un
sale état, le sang… entre les feux,
le sang coule carmin et
ici, sous le soleil et l’eau, il s’agit de sa
décision,
celle qui me surnomme génie pervers
ne viendra pas suffisamment
près, alors je cesse d’attendre quelque chose
je connais la chanson sur le bout des lèvres
Je mords tel un loup affamé
mais mes mâchoires claquent dans le vide, inutile de
courir
je m’essouffle trop vite, ils ont
percé mon poumon, elles m’ont déchiré jusqu’à
l’âme,
pourtant
derrière je sens la rage et le désir, ce cœur veut
battre jusqu’à emballer la mesure, je n’ai jamais
laissé ma part aux chiens
prends ton temps me dit l’ange sur mon épaule
t’inquiète pas m’assure la folie
à chaque coup
dur, tu t’es relevé, un peu plus fort
un peu plus fou,
tu as toujours fait comme ça
il y a eu une fois, tout l’amour
du monde s’était enfui loin de moi et je voulais
croire que celui qui a tout perdu a tout à gagner,
mais moi (laissons l’honnêteté envahir
ce poème le temps
d’un court instant)
je me contente de tout perdre, ma stupide habitude
de tout faire à moitié,
je devrais haïr mon amour d’avoir
laisser vaincre ses ombres, mais la vérité
c’est que j’ai du corrompre
mon âme pour l’oublier et de toute ma folie, je
n’arrive pas à me salir assez pour me punir,
en Mars, ma sœur de coeur
m’a dit, je ne peux pas te voir ce soir,
je suis fatiguée, j’ai adoré ton livre et je t’appelle
dans deux mois quand je reviens
et nous sommes en Juillet et mon téléphone
est muet
la vie a eu le temps de découvrir et m’ôter une tumeur
mais si je laisse mon obscurité voiler mon regard
comment oser demander à celle qui croyait à ma lumière
de voir clair dans mon jeu ?
Juste avant d’entrer à l’hôpital j’ai travaillé soul
habillé en infirmière, c’était mon idée,
il faut accepter de ressembler
à son personnage
il y a des jours où je me demande comment je fais
pour vouloir, encore, toujours, autant
vivre,
et d’autres
où cela semble aller de soi
lundi dernier je suis allé boire un verre
dans un bar aux lumières colorées
et par défi, une jolie fille brûlante comme la fièvre
a ôté son haut blanc et son soutien gorge
avant de cacher ses seins avec ses mains et j’ai
pensé que c’était comme gagner la course
et se voir refuser de monter sur le podium,
mais mon sourire était éclatant, rien ne pouvait
gâcher mon sourire, il y avait là
comme une évidence,
la vie et moi, on était encore en affaires
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