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28/03/2013

l’œil, l’oreille & la plume : Zachary Richard

 


J’habite une cabane l’autre bord de l’infini
Où les esprits des animaux viennent gratter à mon châssis.
Depuis que la guerre est perdue, depuis que mon lit est vide,
Depuis que le soleil ne se lève plus dans ce pays.

Si j’avais su ce que je sais maintenant, je t’aurais jamais laissée partir,
La différence entre bonheur et chagrin se mesure en quelques plaisirs.
Depuis que ma radio est morte, depuis que j’ai plus de nouvelles,
Depuis que ce silence n’arrête pas de crier dans mon oreille.

C’est trop tard pour pardonner,
C’est trop tard pour faire semblant.
Ca sera trop tard demain,
C’est trop tard maintenant.
Trop tard pour se détacher,
Pour revenir en arrière,
Trop tard pour oublier,
Trop tard pour rien faire.

J’entend klaxonner les ambulances, des marteaux qui frappent le ciel.
Je sens un vilain tremblement dans les murs de la citadelle.
Depuis que je suis indiffèrent, depuis que je m’en fout pas mal.
Le temps est lent à passer, je ferme mes yeux et je m’endors.

C’est trop tard pour pardonner,
C’est trop tard pour faire semblant.
Ca sera trop tard demain,
C’est trop tard maintenant.
Trop tard pour se détacher,
Pour revenir en arrière,
Trop tard pour oublier,
Trop tard pour rien faire.

Je prendrai l’amour entre mes mains pour faire une petite boule,
La garocher travers l’univers jusqu’à ce que je la vois plus.
Depuis que la ville est tombée, depuis que mon coeur brûle,
J’arrive pas à m’empêcher de danser comme un fou.


23/03/2013

l'oeil, l'oreille & la plume : sur la place...

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                                                                                                                                              mix photos jlmi 2013
 



Sur la place chauffée au soleil
Une fille s’est mise à danser
Elle tourne toujours pareille
Aux danseuses d’antiquités
Sur la ville il fait trop chaud
Hommes et femmes sont assoupis
Et regardent par le carreau
Cette fille qui danse à midi

Ainsi certains jours paraît
Une flamme à nos yeux
A l’église où j’allais
On l’appelait le Bon Dieu
L’amoureux l’appelle l’amour
Le mendiant la charité
Le soleil l’appelle le jour
Et le brave homme la bonté

Sur la place vibrante d’air chaud
Où pas même ne paraît un chien
Ondulante comme un roseau
La fille bondit s’en va s’en vient
Ni guitare ni tambourin
Pour accompagner sa danse
Elle frappe dans ses mains
Pour se donner la cadence

Ainsi certains jours paraît
Une flamme à nos yeux
A l’église où j’allais
On l’appelait le Bon Dieu
L’amoureux l’appelle l’amour
Le mendiant la charité
Le soleil l’appelle le jour
Et le brave homme la bonté

Sur la place où tout est tranquille
Une fille s’est mise à chanter
Et son chant plane sur la ville
Hymne d’amour et de bonté
Mais sur la ville il fait trop chaud
Et pour ne point entendre son chant
Les hommes ferment leurs carreaux
Comme une porte entre morts et vivants

Ainsi certains jours paraît
Une flamme en nos coeurs
Mais nous ne voulons jamais
Laisser luire sa lueur
Nous nous bouchons les oreilles
Et nous nous voilons les yeux
Nous n’aimons point les réveils
De notre coeur déjà vieux

Sur la place un chien hurle encore
Car la fille s’en est allée
Et comme le chien hurlant la mort
Pleurent les hommes leur destinée.

 

 

17/03/2013

l'oeil, l'oreille & la plume : West Side Story

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West side story !

 

Le seul film que je suis aller voir 5 fois l’année de sa sortie : 1962.

Puis, quelques autres fois ensuite…

 


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