21/09/2018
l'oeil & la plume.. sommet d'où jeter son pinceau ( fragment)
Si tu t’adresses à quelqu’un
N’oublie pas jamais
Que tu parles
À un mourant
À quelqu’un qui est en train
De mourir
Et s’il répond
Que c’est la mort qui te parle
À toi qui vas mourir
Ne l’oublie pas
Tout est affaire d’ultimatum
Que ta voix s’apaise s’épuise
Puis passe au poème
Qui se tient
Au plus près du silence dont
La ruine est comme
De l’eau
Qui retomberait sur une autre
Avant de gonfler
Un nuage
Et d’arroser les terres du bas
La voix retourne
Toujours aux racines ici d’un
Arbre et là de l’herbe
Ici d’une pierre et là de vents
Levés plus hauts que
Les bronches
Où les bruissements de l’âme
Tannent une surface
Désertique
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20/09/2018
l'oeil subtil... José Parlá
00:33 Publié dans l'oeil subtil | Lien permanent | Commentaires (0)
19/09/2018
l'oeil & la plume... requiem pour Bob Marley
Parce que tu as été un magicien de la vie.
Parce que tu as laissé à la Jamaïque une renommée
et une cage pleine d’oiseaux.
Parce que tu as offert ta guitare à un aveugle
et que tu as pleuré hier pour les esclaves.
Parce que tu as guidé les sources dans les montagnes
et que leurs rêves ont abouti dans tes matins.
Parce que tu as donné ton cœur de tambour.
Parce que tu as suivi l’Etoile noire de Marcus Garvey
malgré la fantaisie, malgré le naufrage final.
Parce que tu as réussi à être le Midas de l’amour.
Parce que tu as aimé ton île et ses gens pauvres.
Des gens qui portent leurs plaintes dans la tête.
No woman no cry, sourires tristes pour les touristes
Et un Reggae qui explose pour le magicien de la vie.
Inédit, traduit de l’espagnol par G. Vachon et M. F. Allamand
Courtesy http://www.biennaledespoetes.fr/2014/02/poetes-des-caraib...
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