21/09/2018
l'oeil & la plume.. sommet d'où jeter son pinceau ( fragment)
Si tu t’adresses à quelqu’un
N’oublie pas jamais
Que tu parles
À un mourant
À quelqu’un qui est en train
De mourir
Et s’il répond
Que c’est la mort qui te parle
À toi qui vas mourir
Ne l’oublie pas
Tout est affaire d’ultimatum
Que ta voix s’apaise s’épuise
Puis passe au poème
Qui se tient
Au plus près du silence dont
La ruine est comme
De l’eau
Qui retomberait sur une autre
Avant de gonfler
Un nuage
Et d’arroser les terres du bas
La voix retourne
Toujours aux racines ici d’un
Arbre et là de l’herbe
Ici d’une pierre et là de vents
Levés plus hauts que
Les bronches
Où les bruissements de l’âme
Tannent une surface
Désertique
00:35 Publié dans l'oeil & la plume | Lien permanent | Commentaires (0)
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