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14/01/2019

livr'art...

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cliquez sur cette couverture pour feuilleter le recueil

00:03 Publié dans livr'art | Lien permanent | Commentaires (0)

13/01/2019

l'oeil, l'oreille & la plume... faisons amy amisabelle

 

Amie Amy,

I met you

Quand j’ai mis, amie Amy,

Quand j’ai mis ta voix amie,

Juste for moi, just pour me,

Ta voix qui râle ou qui gémit,

J’ai mis ta voix amie,

Dans my playlist à moi, à me.

 

Amie Amy, tu m’plais grave et j’te playlist

Quand tu rayes les pistes des disques

De ta voix éraillée

Comme le disque rayé

De ta vie d’artiste.

Mais t’as pris tant de risques,

Risques de te rayer d’la vie.

T’as bu trop de whisk’,

Dans tes envies aiguisées de réel déguisé à ta guise,

Au point de te squeezer.

Quand tu craques, quand tu te brises,

Ce bad trip qui fait crac,

Ce sad crack dans les tripes,

Ces packs of beer quand t’es patraque,

Quand tu te dis que t’es pas cap,

Tes bacs pleins de flash back

That you keep, que tu sniffes et qu’tu kiffes,

Sont kif kif une arme white.

Ils sont like a knife

Planté in your life.

 

Amie Amy, j’te préfère when you’re singing,

Quand tes mots cognent sur le ring

De nos platines et pas quand tu patines

Sur des pentes à trente degrés,

Des pentes de Gin Fizz

Qui te grise mais qui te squeeze,

Quand t’es plus in.

Quand t’es mutine, you are so glad !

Quand t’es mutique, I’m so sad ! Je suis maussade.

Ce bad trip qui fait crac,

Ce sad crack dans les tripes,

Is like a knife

Planté in your life.

Alors, you left us, presque en live,

En plein mois de July.

 

 

 

 

 

Amie Amy, j’ai mis ta voix amie

Qui râle ou qui gémit,

J’ai mis ta voix dans mon ordi,

For me, for them,

Ceux que tu scies, ceux que t’emm…

Et aussi ceux qui t’aiment.

J’ai mis ta voix dans mon ordi aussi to see, not to forget.

Quand je veux prendre mes cliques et mes claques,

Devant mon clavier, avec my computer mouse,

Je clique sur Winehouse et je te guette.

Alors, j’me prends une claque avec ta voix pas clean,

Encline à faire des éclats d’émoi en moi.

Je suis à l’affût de ta voix qui fuit, ta voix qui fume,

Toi qui fus,

Nous qui fûmes.

Je suis à l’affût de ta voix,

Cette beauty pleine de full

Qui soulève des foules.

Ta voix m’étonne, ta voix détonne,

Ta voix qui traîne puis qui dégaine,

Ta voix qui décoiffe : Amy what a strange dégaine !

Ta voix que j’écoute encore et again.

Même si, a night of July, tu nous as dit bye bye,

T’es sortie d’la piste

Mais pas d’ma playlist.

 

Amie Amy, pendant que tu reposes,

L’magnéto du studio est bloqué sur pause,

L’magnétisme de tes mots moroses s’est tu sur over-pause.

 

Amie Amy, I met you because,

Me too, I’m no good. Moi aussi, j’ai mes humeurs.

Now, I’m in a bad mood,  je suis d’mauvaise humeur,

Je suis un peu moins good depuis cette nuit-là, cette nuit-là…

Cette nuit où tu meurs.

 

Pourtant, amie Amy,

Rien n’est tout noir ou tout white,

Rien n’est tout rose ou morose,

Rien n’est tout blanc ou to night :

Your Back to Black est pour moi as a light,

And now, for me, c’est presque all right.

 

Je m’éclaire in your dark,

J’écoute your Back to Black sans me sentir out,

Et même si you left us in July,

Moi, all year, in July et même en août,

Pas de black-août.

I believe que j’vais rester alive

Pour écrire des mots qui cognent,

To write encore plus fort

Et qu’mes douleurs soient plus light.

 


texte  isabelle le gouic   

 

12/01/2019

L’œil & la plume... pause clope

Assis sur le gourbis des pensées

Les doigts cramés par un bout de cigarette

Collé sur mes mains enduites de graisse

Mon bleu repu d’un p’tit dej de cambouis

D’un matin de printemps avec ce demi soleil enfumé

Qui s’étire au loin crachant ses poumons orangés

Sur les étoiles vacillantes accrochées au décor

 

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texte de Bruno Toméra                                                 photos de bt montées par christophe m

Et le petit Bouddha s’est déguisé en merle

A quelques pas il chante la non innocence

Il chante la fantasmagorie de la vie.  

Assis sur le gourbis des pensées

Entre ce mur Sncf et cet atelier

Où remuent tenaces des mottes d’herbe éparses

Où remue le silence de moins en moins d’ouvriers

La peau ressent ce déchirement du baiser dans le cou

Là même où tu l’as posé

La crasse et la sueur ne l’ayant pas effacé.  

Assis sur le gourbis des pensées

Dans ce repos improvisé

Se mêle le méli-mélo du monde rafistolé

L’écœurement candide de la fatigue

La saveur acide de l’étonnement d’exister.

  • Hé Tom , ta réparation a pas tenu, faut y retourner.
  • Bordel, c’est une éclopée du cœur cette machine.

Assis sur le gourbis des pensées

Face à l’infime immensité d’un bout de nuit fragile

La connerie est encore endormie

Un rien la fera gesticuler.