03/02/2013
l'oeil, l'oreille & la plume : sur la piste de Kerouac
texte de lucien suel collage photo jlmi 2013
J’ai lu Sur la route en 1970, un an après la mort de Jack Kerouac.
Lecture haletante, lecture-illumination,
Identification naturelle aux héros reconnaissables sous leurs noms de plume, Sal Paradise Jack Kerouac et Dean Moriarty Neal Cassady et Old Bull Lee William Burroughs, et Carlo Marx Allen Ginsberg. Lecture en adéquation avec l’époque, désir de créer sa culture propre, liberté, spiritualité, humour, frénésie, dans le souffle du be-bop de Charlie Parker. Plus de quarante ans après, je vibre encore avec la Beat Generation, battements de coeur-béatitude.
''Sur la route'' , un livre de la révélation et de la grâce.
Ti-Jean, je te dis merci.
Sur la route... un manuscrit extravagant...
Jack Kerouac... un écrivain singulier-pluriel...
plus sur Kerouac
Kerouac traduit par lucien suel : le livre des esquisses
05:05 Publié dans l'oeil, l'oreille & la plume | Lien permanent | Commentaires (6)
01/02/2013
l'oeil subtil : Lucian Freud
Retour un peu rapide de l'oeil subtil, mais Arte laisse à disposition pendant sept jours un documentaire de Hector Obalk sur le grand peintre britannique...
Le 4 février c'est devenu trop tard ! Il reste toutefois le résumé visible... alors cliquez quand même sur "jouer"
04:22 Publié dans l'oeil subtil | Lien permanent | Commentaires (5)
30/01/2013
le corps, l'oeil & la plume : les pistes du rêve
texte de cathy garcia chorégraphié en solo "atmosphérique" et interprété comme une pièce de butô par séverine delboscq, cie l'essoreuse
Défaire le crépuscule
Glisser dans les reflets renards de ses draps
Fixer l’horizon par des pointes d’améthyste
Le laisser sécher à la lune
Tracer un paysage au fusain de la langue
Compter les brûlis sur la peau
Les innombrables feuillets de nos masques pâles
Regarder fondre la vitre du réel
Ses reflets d’huile sur l’étendue de neige
Le roulis des roseaux
Grand soleil rouge à l’horizon brûlé
La neige est une plage de coquillages nus
Où les serpents marins
Sifflent des inconnues
Naître reconnaître dans les clameurs des sirènes
Les voix balbutiantes des poètes
Songes de sable
Châteaux d’écume
Nager dans leur trouble
En poissons de sang
les pistes du rêve, extrait du recueil Mystica perdita
04:40 Publié dans le corps, l'oeil & la plume | Lien permanent | Commentaires (2)