18/03/2017
l'oeil & la plume... kama sutr'art
Amour de l’Art, Art de l’Amour
Trois stèles de basalte abstraites se détachent sur un fond de verdure au cœur du jardin des Tuileries. Elles semblent troncs sans feuilles, troncs aux branches repliées, comme trois parapluies de géants naturistes abandonnés là pour le plaisir des yeux. Nous sommes à deux pas du musée du Louvres. Les géants ont du s’y retirer, dans la fraîcheur des salles aveugles des sous-sols d’antiques.
Amour de l’Art.
Sous les frondaisons, en bord d’allée, comme isolé dans sa bulle, un couple enlacé vient d’échanger un baiser. Les amants jettent un regard souriant au photographe, dans une joyeuse complicité. Plus tard Il lui fera même un geste de la main mais Elle dans un mouvement de pruderie feinte cachera son visage au creux de l’épaule de l’homme. Que du bonheur à partager dans cet instant saisi au vol. Ils n’en sont pas avares.
Art de l’Amour.
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17/03/2017
l'oreille d'un sourd... the Eagles
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16/03/2017
l'oeil & la plume... hommage à Antoni Tàpies
texte de jean-claude tardif ill. Antoni Tàpies Tres grises y negro (1967) & composition au grand A (1975)
GRAVURE
CHEMISE
Camisa bianca
camisa negra
tenue sur le fil
sans col officier ni Mao juste
une poche en place du coeur
Adolescence à Barcelone
le vent est tombé avec la ville peut-être
camisa negra
camisa bianca
tirant sur le rouge sur le fil et dedans
le cri des autres
LIVRE
Le corps est figé
sombre sur le gris le brun
vie qui n'aurait de cesse
de s'expliquer
chercherait ses mots propres
mains plongées
dans le cambouis d'encre de la nuit
Le corps est de dimension restreinte
12 peut-être Majuscule diraient certains
avec de l'envie dans la voix et le tremblement
des mains
Ceux-là ne cherchent pas A le comprendre
A prononcer ce corps
qui les regarde ils scrutent le brun le gris qui l'entoure
qu'il parviendra à rompre
jusqu'à l'espace libre que nous appellerons
(ils n'en savent rien)
BLANC
pour commencer de dire l'H(h)istoire
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