17/01/2013
le corps, l'oeil & la plume : Margie Gillis vue par carole saint-louis
Voir Margie Gillis danser, c’est assurément vivre de grandes émotions.
Sa passion, elle la communique avec tant de sincérité et de fébrilité, tant de dévouement, avec l’assurance de celle qui sait ce qu’elle fait, ce qu’elle est et qui connaît ses limites.
Ses bras, ses jambes, ses longs cheveux, tout participe à l’offrande de la danse.
Lorsqu’on voit son magnifique sourire à la fin d’une chorégraphie, je ne sais pas comment l’on peut résister à l’envie de pleurer. Son sourire est tellement communicatif et désarmant, l’on ressent qu’il est alimenté par la grande sensibilité de cette artiste hors du commun.
Voir Margie Gillis danser, c’est entrer dans un lieu où règne une part de mystère, l’on se tait et se laisse toucher par la beauté qui se dégage de l’expérience, sans chercher à comprendre, ni traduire en mots, ce qui se déroule en soi.
Margie Gillis ? Présence, Authenticité & Vérité.
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09/01/2013
le corps, l'œil & la plume : Joëlle Bouvier & Régis Obadia vus anna jouy
L’amour contre
bras corps souffle
épuisement jeu de massacre
relevailles sans naissance
le vide
extensions du monde
et ce recroquevillement au centre
nous un instant
déployés- ensemble
et puis rien
plus rien
déployés ensemble
plus ensemble
plus déployés
plus rien
tendues violences. tu me prends le regard je te rentre dedans
je me jette contre. tes bras n’ouvrent pas ton corps, je me fracasse contre ta chair, je me frappe je m’élance. briseras-tu le mur arriverais-je dedans ?
mettre mon sang dans le tien me loger au travers. passer outre, passer, travers. j’essaie je refais, je m’élance. j’y vais de ma puissance de ma sueur de ma rage infernale. tu sais que je ne vais pas y parvenir. tu ne peux rien. me recevoir me renvoyer me retenir un peu pour me faire croire que tu comprends. mais tu ne comprends rien tu es loin , même près tu es loin même loin tu es loin.
démence de bélier, démence du besoin du désir de nécessité effroyable. avoir part de ton ventre retourner dans ta vie première. m’envahir de toi. fractions de particules je cours je bombarde mon désir au cœur des particules. tu es encore de pierre. même tes bras, ton cercle, l’anse.
Solitude en rage.
je ne cesserai donc jamais?
05:21 Publié dans le corps, l'oeil & la plume | Lien permanent | Commentaires (0)
14/12/2012
le corps, l'oeil & la plume : Pina Bausch vue par werner lambersy
« Dansez, dansez, sinon nous sommes perdus » Pina Bausch
Pina Bausch
Danse avec les yeux
Elle regarde
Même les yeux clos
Elle voit
On sent l’appui léger
De son regard
On sait que c’est là
Que commence
La danse
lire la suite de ce long poème
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