09/02/2018
l'oeil & la plume... confession d’un manuscrit
Un ROMAN sans importance,
Après un voyage de 47 jours rentre chez son maître
Tout disposé à s’exprimer intimement avec son auteur…
Alors Patron je suis de retour,
A nouveau entre vos mains.
Je soupire de joie,
Car j’avais beaucoup languis de votre présence,
Vous me manquez énormément.
Je vais vous raconter l’expérience
Que je viens de vivre.
Installé dans les armoires d’une des notables
Editoriales Parisiennes là où j’avais fait la
Connaissance de quelques collègues
Qui comme moi vont tenter leur chance,
De pouvoir être édités
Pour être lus par le public.
Le camarade le plus proche
me raconte qu’il venait de l’autre extrémité de la France
et que depuis quelques semaines il demeure
sans que personne s’occupe de lui,
comme s’il n’existait pas.
Quelle pagaille mon ami.
Led jour de mon arrivée des inconnus m’appelaient
Apr mon nom comme s’ils me connaissaient
De longue date, ils tutoient tout le monde.
Quand je suis rentré dans ce bâtiment,
Je remplis les formalités qui s’imposent à tous.
Ils m’ont collé une fiche d’identification
Et m’ont placé dans un énorme tiroir avec les autres candidats.
Une drôle d’ambiance,
Une atmosphère un peu troublante.
La nuit, ils m’ont amené au salon de lecture,
J’avais froid, la pluie tombe abondamment
Et par malchance,
La dame qui devait s’occuper de moi était d’une mauvaise humeur et comme par hasard,
Je devais payer le prix de sa frustration.
Son regard malicieux se pose sur moi
Avec une telle indifférence et elle commençe à me feuilleter avec mépris - Rien à faire –
Ma chance était décidée auparavant
Car cette vieille dame, conseillère du directeur
Celui qui dit le dernier mot,
Au sujet des nouveaux candidats.
J’avais compris que j’étais déjà éliminé,
Je suis battu avant même d’entrer en combat, impuissant
Mais résigné à mon destin comme vous-même.
Maintenant reste
Qu’ils vous écrivent pour vous annoncer
Qu’ils ne me gardent pas.
Quelques raisons peuvent être utiles pour justifier
Ce refus bien sûr.
Sans finir de me lire,
Elle me place dans une grande corbeille et
Deux jeunes gens m’emmènent dans un couloir
Où attendent ceux qui comme moi sont rejetés.
Si vous ne répondez pas,
Ils me jetteront au feu.
Je devrai mourir avant de naître.
Merci d’avoir réglé leurs frais de mon retour,
Et plutôt merci à DIEU qui vous a inspiré de me réclamer en son temps.
00:38 Publié dans l'oeil & la plume | Lien permanent | Commentaires (0)
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