20/01/2017
l'oeil & la plume : l'impossible séjour
texte de lionel mazari encres de jlmi 2005
L'aube aussi pâle que la mort,
que cette mort qu'on assassine,
que nous vaut de sonner matines,
le tambour sourd du pas qui sort,
du pas qui sort de cette mort,
de cette mort qu'on assassine,
quand les matons sonnant matines
tambourinent un triste sort.
Au bout du conte indéchiffrable,
de ma vie à rebours d'année,
se dresse la liste à la table
des matières à mort condamnées ;
j'y donne la main au squelette
de ces amis d'un autre livre,
où le bourreau fait de leurs têtes
les pieux portraits qu'il me délivre.
un grand merci à cg qui a "induit" cette reprise
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