25/02/2014
l'oeil & la plume : déjà en 1991… puis en 2003
texte de hédi bouraoui 2005 collage jlmi 2014
À El’Mehdi Chaïbeddera
Malheureux qui comme Toi l’Algérien
a fait un beau voyage
Bagdad au bunker de [ton] cœur
Déjà tes mots explosaient bombes
qui déBushèrent le père
D’un Occident en mal de droit et de logique de guerre
Ce dinosaure post-atomique assoiffé d’un clair de lune
Cosmique que le fils reprendra bankerisé…
Par l’axe maléfique
Ce Policier mondial carbonise un peuple innocent
Tout en clamant qu’il orbite
Un Nouvel Ordre étincelant
Sur le déclin qui napalise d’infamies les tribus d’Arabie
Déjà ton Verbe embushait la trompette de l’abjuration
Pour dénoncer toute coalition qui cancérise
Les gènes originaires de ta fierté désuète
Qu’ai-je à l’amplifier quand mon corps défendant
Hausse le drapeau de ta virulence contre tout crime
Tout mensonge tout carpet bombing toute campagne
De désinformation tout laser efficacité meurtrière
Toute chienlit inhumaine…
Du Père comme du Fils ou du Saint-Esprit
Déjà mon frère tu oubliais dans ta harangue
Le Maître des impostures le despote tombé
Dans le piège machiavélique de l’Amérique maladive
Le sacrificateur d’un peuple soumis…
Par la peur et la terreur
Pour une bouchée de pouvoir lunatique qui en dit long
Sur ce raté de l’histoire de toutes les occasions…
Le Père de la merde de toutes les batailles
qui ne récolta
Que l’amère ingratitude de toutes les défaites
Sa Garde présidentielle abandonna chars et canons
Ne trouvant sa raison d’être que pour massacrer
Les Kurdes les Chiites et autres Opposants
Le temps des boucs-émissaires étrangers est révolu
Le Maître de Bagdad a vilipendé
Trésors et Mémoire
Qui auraient pu être…
La substantifique moëlle d’un Continent
Notre Afrique en mal de subsistance et de gouvernance
Dans la dernière guerre encore une fois perdue d’avance
Ce traître a semé une débandade
qui fait honte aux poux
Tombée grotesque des statues d’une ville meurtrie
Capturé le Rat dans son trou infecte hirsute flashé sur
Les écrans du monde ébahi de le voir ausculté…
Tel un animal
Personne n’a pitié de ce pestiféré vilipendant le défi de tes maux
Par-delà les mirages et les illusions…
Toute obsession est à culbuter
Pour couper court à l’apocalypse d’où qu’elle vienne
Voir clair dans l’enfer qui s’empare des vivants
De tous les côtés des frontières
La paix n’est point pour demain
Il faudra accorder le souffle…
Des mains propres à feuilleter
L’espoir d’une justice rayonnante…
pour les riches pour les pauvres
Maîtriser l’illogique du monde
qui cravate de sa postmodernité !
in Livr'Errance Ed. D'Ici et d'Ailleurs 2005
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