jlmi22

O combien de bavardages inutiles à propos du Grand Charles, pour l'un un cool alcoolo, un fou génial, pour l'autre un cynique et puis des qualificatifs à la mord moi le noeud, le genre de conneries que l'on lit dans les préfaces idiotes de bouquins fades. Ce que je ressens au delà du mythe frelaté, c'est une grande tendresse à la fragilité du monde, des désillusions qui deviennent des feux d'artifices, cette petite tape sur l'épaule qui t'aide à te remettre en route, ce sourire léger qui te dit que rien n'est tout à fait sérieux dans ce monde d'illusionnistes et puis cette étrange sensation que les mots qui défilent sous tes yeux ne sont pas lus mais chuchotés ( avec un mégaphone )à ton oreille. Sa poésie c'est une boite à pharmacie sans dépassement d'honoraire, on y trouve de quoi se requinquer des maladies du quotidien sordide et beau. Parfois.

Écrit par : tom | 20/11/2013

oui, suis bien d'accord, plus jeune je lisais Bukowski quand je déprimais... c'est un grand tendre humain imparfait à fleur de peau, comme beaucoup d'alcoolo, juste un homme quoi, et c'est déjà beaucoup !

Écrit par : Cathy | 21/11/2013

Bukowski et Reiser , Deux grands qui nous ont nourri ... Lo

Écrit par : Lo | 23/11/2013