04/10/2017
l'oeil & la plume... l'oeil aux gouttes d'ombre
Des mots.
Des mots tressés.
Depuis ton corps,
c’est le plus beau cadeau que j’ai reçu
On ne peut pas effacer ce qui a été dit.
Je ne sais même pas ce qui fut le plus cruel ni comment en parler.
Encore maintenant.
Mélancolie de cette musique poussiéreuse
du vide de la tendresse
toujours prête à sourdre au dialogue de nos ombres mortes
sous une caresse de frissons acides
furieuse et douce, endolorie d’odeurs chatoyantes,
parfums piquants d’orage au goût bleuté
dans l’éclatement d’un sourire
Puisse le puissant désir
au rouge profond enceint de ciel chaud
horrible charade des couronnes d’extase
foutre le camp au-delà de la déception
dans l’en deçà de nos deux vies ou
aux avenirs ébouriffés de nos chimères
Que les vents de solitude te soient très longtemps favorables
car les étoiles exténuées s'abreuvent toujours à la sève des pierres
dans un silence à troubler l’eau claire
des percussions étouffées d’un tambour déchiré
Energies telluriques radicales
majestueuses
des orgues flottantes de nos cathédrales aériennes
immobiles dans le courant lent
et long du temps des pierres.
Nécessité des migrations
plus rien que la lumière de l’œil aux gouttes d’ombre.
00:49 Publié dans l'oeil & la plume | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
magnifique, imposant, ça rentre dedans, on le ressent ce texte, quelle joie de te lire ! et la photo souligne avec justesse....
Écrit par : Cathy | 04/10/2017
Les commentaires sont fermés.