15/09/2017
l’œil & la plume... nulle main, nul regard
Nulle main, nul regard
camarades, nul souvenir.
Il n'y a que le silence
rayé par le poison
qui sort des cheminées.
Il n'y a que des visages
dilatés par l'attente, l'inquiétude.
Mais comment se peut-il que personne ne s'aperçoive de notre existence, ne pense
jamais à nous ?
Que personne ne veuille nous regarder
nous entendre dans notre réalité intérieure ?
Nous ne réussirons jamais à le croire.
Nous ne pourrons jamais
nous convaincre que nous sommes complètement seuls.
00:15 Publié dans l'oeil & la plume | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
Ferruccio et ses journaux de poésie ouvrière affichés sur les murs, j'ai eu l'immense plaisir de le publier il y a des années de ça déjà, dommage que je ne te connaissais pas, tu aurais fait ce beau collage pour l'occasion ;-)
Écrit par : Cathy | 15/09/2017
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