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28/03/2013

l’œil, l’oreille & la plume : Zachary Richard

 


J’habite une cabane l’autre bord de l’infini
Où les esprits des animaux viennent gratter à mon châssis.
Depuis que la guerre est perdue, depuis que mon lit est vide,
Depuis que le soleil ne se lève plus dans ce pays.

Si j’avais su ce que je sais maintenant, je t’aurais jamais laissée partir,
La différence entre bonheur et chagrin se mesure en quelques plaisirs.
Depuis que ma radio est morte, depuis que j’ai plus de nouvelles,
Depuis que ce silence n’arrête pas de crier dans mon oreille.

C’est trop tard pour pardonner,
C’est trop tard pour faire semblant.
Ca sera trop tard demain,
C’est trop tard maintenant.
Trop tard pour se détacher,
Pour revenir en arrière,
Trop tard pour oublier,
Trop tard pour rien faire.

J’entend klaxonner les ambulances, des marteaux qui frappent le ciel.
Je sens un vilain tremblement dans les murs de la citadelle.
Depuis que je suis indiffèrent, depuis que je m’en fout pas mal.
Le temps est lent à passer, je ferme mes yeux et je m’endors.

C’est trop tard pour pardonner,
C’est trop tard pour faire semblant.
Ca sera trop tard demain,
C’est trop tard maintenant.
Trop tard pour se détacher,
Pour revenir en arrière,
Trop tard pour oublier,
Trop tard pour rien faire.

Je prendrai l’amour entre mes mains pour faire une petite boule,
La garocher travers l’univers jusqu’à ce que je la vois plus.
Depuis que la ville est tombée, depuis que mon coeur brûle,
J’arrive pas à m’empêcher de danser comme un fou.


27/03/2013

clin d'oeil : urban savanna

museum2  2013.jpg

Grande Galerie du Muséum national d'Histoire Naturelle  Paris  photo jlmi 2013



26/03/2013

l'oeil & la plume : les pluies noires (extrait)

pluienoire.jpg
 texte de werner lambersy  (bref extrait)                                                        illustré d’une eau-forte de christine gendre-bergère
 

 

Mémoire

Le terrain vague

Où la végétation sauvage

 

Des images d’Hiroshima

Repousse toujours

 

Parmi les gravats

De l’horreur instantanée

 

Et les crépis boursouflés  

De la peau

Et les pustules de la peur

A venir

 

Brûlis  

Où l’ortie amère persiste

Plus têtue

 

Que l’oasis dans le désert

Du cœur