17/11/2012
l’œil & la plume : prends un siège et causons
l'oeil sans plume ?
apportez la plume par vos commentaires
Paris quartier du Marais photo jlmi 2009
05:43 Publié dans l'oeil & la plume | Lien permanent | Commentaires (4)
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l'oeil sans plume ?
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Paris quartier du Marais photo jlmi 2009
05:43 Publié dans l'oeil & la plume | Lien permanent | Commentaires (4)
Commentaires
le petit Jesus en chaise roulante. laissez-le venir à moi, sur ses roulements à bille, son présentoir bien matelassé de vos idées et votre morale. ça fait longtemps que vous l'avez amputé de ses pas et que vous nous le servez, comme ça, comme on pousserait un cul-de -jatte, en nous en voulant à tous, d'essayer de marcher
Écrit par : annaj | 17/11/2012
belle chemise de communiant, un diplôme de comptabilité, un avenir assuré à la capitale, il en avait rêvé du fauteuil à roulette, bleu et soyeux comme le ciel dont parlait monsieur le curé, le ciel à gagner en passant sous la soutane, la communion privée après le catéchisme, dans la sacristie sapristi, il en avait rêvé du fauteuil à roulettes dans un bureau plein de plantes vertes où on lui donnerait du "monsieur le comptable", mais faut croire que le mensonge du ciel est dur à avaler pour un petit gars sous la soutane, et à Paris, la comptabilité, ça a continué comme ça, des billets certes, gagnés vite fait dans les pissotières... on l'appelait le comptable mais on lui donnait pas du monsieur, on le prenait c'est tout, vite fait, souvent mal fait, jusqu'au jour où on l'a trouvé pendu dans une église du quartier...
Écrit par : Cathy | 17/11/2012
au vu des commentaires de Mesdames Annaj et Cathy, m'étonnerait pas qu'elles soient poètes.... C'est pas des commentaires, c'est des poèmes.
Écrit par : tom | 22/11/2012
petit poète, où as-tu disparu ?
pourquoi as-tu quitté la scène de la rue ?
qui a rompu les fils
achevés chaque soir, défaits chaque matin
sur le bord du trottoir ?
Je sais, petit poète
ton âme est faible
ton corps étique
les murs de béton
et tes doigts de coton
les tranchées sont profondes
toujours profondes et sombres.
qui les a donc creusées ?
qui s'est assis ici ?
et qui t'a regardé
jeté ?
le rebut et la terre
entière dans la fosse
tranchée
tranchés aussi les mots, petit poète
les vers grouillant dans les poils blancs
menton tremblant
petit poète, es-tu
cet homme pendu
à la fenêtre ?
Écrit par : mu | 27/11/2012
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