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19/10/2012

de plume en plume : variations sur le thème de verre en vers

les commentaires sont rarement lus... toutefois huit ont été déposés sur le thème de verre en vers

alors les voici en première ligne tout droit sortis de derrière le miroir

 

 

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1 

ilg  /  29 Septembre à 16:00

Le vers posé sur le rideau de fer, le verre levé... Le V enlevé du verre, le V... erre au-dessus du rideau aride que les vers dérident. Ô !

2

jlm  /  29 Septembre à 16:50

Oui, mais attention au dévers soir sur le tard

3

annaj  /  29 Septembre à 18:47

je verse un petit tas de mots, une coulée d'intense. poésie à l'éponge. j'ai un lavis sous les paupières et les mains ivres. cela fait un rendu fragile, suspendu  entre le ciel et l'eau dans lequel se paument des mouches ou des poussières. je verse j'arrose la pousse au coeur des murs. il faut le faire avec méthode, ni trop ni trop peu et chuchoter ensuite un cantique au centre des pistils. attendre que gonflent ensuite ces bois drus de toute cette pisse d'or. à quoi sert-il d'être de l'averse?

4

jlm  /  29 Septembre à 20:25

La réponse est peut-être à chercher auprès de l'homme d'Anvers...

5

ilg  /  1er Octobre à 10:09

Puis il a plu. La pluie m'a plu aussi... Puis il n'a plus plu. Alors, la poussières est tombée à verse et les mouches ont rangé leurs ailes. Le ciel a plié son drap bleu comme des paupières lorsque les mots ont jeté l'éponge. Tout reste à écrire m'a dit un coquelicot. Oserai-je poser encore un vers ? Ce cerait une offense aux réverbères. Surtout, ne chuchotez pas mes revers à l'homme d'Anvers !

6

ilg  /  1er Octobre à 10:47

La poussières ? La mouche a pris la mouche et s'est mise en colère : Il y a un s de trop dans cette poussière(s). La pluie est alors venue à ma rescousse. Elle a passé l'éponge.

7

cg  /  12 Octobre à 21:03

un nuage passe, un rideau tombe, mais le ciel est bleu, toujours bleu, demandez donc aux amoureux et aux bienheureux de toutes espèces... le ciel est bleu comme les anges ! Comme les anges ? et la voilà qui me regarde d'un drôle d'air, un air gris et poussière, alors je lui dis, comment vous ne savez pas ? mais non, elle ne sait pas, elle est enclose dans sa bulle de pluie, elle flotte dans la brume indécise d'un long dimanche sans bruit, elle a plié langage et le bar est clos. Mais tout de même, elle me confie, je ne pars pas pour l'amer, je retourne à l'océan des possibles...

8

ilg  /  13 octobre à 14:04

elle ne sait pas que les anges sont bleus, elle ne sait pas que l'écume dont elle s'abreuve est posée sur la chevelure du vent. Pourtant, elle sort parfois de sa bulle, entre deux battements de cils, juste le temps d'éponger le front d'une étoile, d'un petit coup de langage. Aujourd'hui, c'est dimanche... D'ici la prochaine lune, elle a dix Manche à traverser. Juste quelques horizons à enjamber. Ce n'est pas l'amer à boire. Seulement quelques embruns au fronton du bar. En attendant que les réverbères crachent un halo de lumière, les anges secouent leur zèle sur ses paupières devenues plus bleues que les pommettes des coquelicots d'Anvers. Je lui demande alors : que fais-tu du fil de l'horizon lorsque, dans ta bulle, tu files à l'anglaise ? Je n'ai pas entendu sa réponse... Juste le bruissement d'un nuage de lait dans mon café et quelques gouttes de pluie sur le rideau.


oOoOo


Commentaires

depuis cette image la couleur est lentement remontée vers là-haut. on a appelé l'acier à des rumeurs. célestes, disiez-vous? et c'est la poésie acoustique du rideau métallique qui me poursuit . il a dû se lever comme le dernier jour et tomber comme la pluie. j'entends son pas dans l'escalier. c'est la dernière fois la dernière image.la porte guillotine à jamais et je m'agrippe au bruit je m'agrippe à ce dernier bruit

Écrit par : annaj | 19/10/2012

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